Desert d'Atacama, 1ere partie

Le désert d'Atacama est le désert le plus aride du monde, par certains endroits il n'a pas plu depuis 80 ans !! Le désert d'Atacama c'est une steppe rocheuse a perte de vue, une terre craquelée par la chaleur et a l'approche des Andes, une vue magnifiques sur la chaîne de montagne et ses volcans, qui s'illuminent d'une manière féerique au moment du couché du soleil. Ici, les couchés de soleil sont parmi les plus beaux au monde. Ce désert est également plein de surprises, on y trouve des lagunes au couleurs magiques, des salars habités par des nuées de flamands roses, des geysers surgissant d'on ne sait où et dunes de sables et des oasis perdus dans des paysages lunaires.
L'Atacama reste une région essentiellement minière, l'une des principales ressources est le cuivre.

Le Salar de d'Atacama

C’est une immense dépression saline qui s’étend sur 320 000 ha et plus de 100 KM. C’est le plus grand salar du Chili. En dehors des lagunes, l’espace est essentiellement occupé par une croûte de sel dessinant des vaguelettes rugueuses comme pétrifiées. Au lever et au coucher du soleil le lieu prend une teinte ocre, rose et beige.


San Pedro de Atacama :

Ce village aux maisons d’adobes, perché à 2 440 mètres d’altitude, est bâti au cœur d’un grand oasis perdu en plein cœur du désert d’Atacama. Les ruelles sont en terre, la petite place au centre du village est un endroit agréable pour venir se reposer à l’ombre quand la chaleur est trop importante. Le village est bordé par les différents massifs de la cordillère des Andes qui revêtent au fur et à mesure de la journée des couleurs différentes et le majestueux volcan Licancabur culminant à 5 916 m, que l’on peut voir de partout, qui semble veiller sur le village. Ici les couchés de soleil sont les plus beau du monde, les nuits sont pleines d'étoiles et on a l’impression de pouvoir toucher la lune tellement elle semble proche. Le ciel est tellement pur que le plus grand observatoire de radioastronomie jamais construit au monde a été inauguré il y a 1 mois.



Rue principale, on peut apercevoir le Licancabur au fond

Histoire

Dès 9 000 av J-C, les indiens atacamènes occupent la région. Ils ont, au fil des siècles, développé l’élevage, construit des systèmes d’irrigation ingénieux pour cultiver les terres et maîtrisé la métallurgie du cuivre et de l’or. Vers l’an 900 des conflits éclatent avec leurs voisins de Bolivie et d’Argentine aboutissant à la construction de forteresses nommées pukaras. En 1540 une expédition espagnole menée par Francisco de Aguirre vient conquérir le territoire des atacamènes qui sont alors écrasés dans un bain de sang. Les conflits durent 15 ans jusqu’à ce que Pedro de Valdivia applique le scénario classique de la colonisation : travail forcé, religion catholique imposée et interdiction de la langue Kunza (atacamène), qui du coup s’est perdue au fil des ans. Aujourd’hui le village se développe très rapidement grâce au tourisme et au site astronomique du plateau de Chajnantor.

Depuis San Pedro j’ai fait quelques excursions dans le désert d’Atacama toutes plus remarquables les unes que les autres.

La Quebrada (la garganta) del Diablo et Pukara de Quitor


Avec Cédric nous sommes allés nous balader à vélo dans la garganta del diablo, c’est une jolie balade qui nous fait passer dans des passages étroits créés par l’érosion de la Cordillera de La Sal. Nous sommes passés à côté de la Pukara de Quitor, ces fameuses forteresses en terrasses dominant le rio San Pedro. Lors de la victoire des Espagnol en 1540, Francisco de Aguirre, pour marquer sa victoire, fit décapiter 300 indiens et exposa leurs têtes sur les murs. C’est pour cela qu’a côté de la Pukara de Quitor, en hommage à ses morts, des têtes d’indiens ont été sculpté dans les collines.

 





La valle de la luna, Valle de la muerte et mirador pour admirer le coucher de soleil

Des formations rocheuses très étranges et des dunes ciselées par le vent, voilà ce que j’ai pu voir dans la "valle de la luna". Avec la pluie tombée quelques mois auparavant (car il pleut 1 semaine dans l’année ici), le sel est remonté à la surface, créant un paysage lunaire. Je me suis également baladée dans une caverne, une expérience a vivre avec sa frontale. Concernant la "valle de la muerte", elle ne s’appelle pas comme ça car le lieu est dangereux, la personne qui l’a découverte, le père missionnaire Gustave le Paige, voulait l’appeler la "valle de Marte" (Mars), car les formations géologiques donnent l’impression d’être sur une autre planète et notamment sur la planète rouge, Mars. Mais ce monsieur devait avoir des problèmes d’élocution et tout le monde comprenait "valle de muerte" quand le père missionnaire parlait. Ensuite nous sommes allés profiter du coucher de soleil depuis un mirador absolument fabuleux, bien que quelque peu vertigineux !!










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