Le lendemain nous somme repartis, nous avons déjeuner dans un champs depuis lequel on pouvait voir les sommets enneigés des montagnes situés derrière la vallée de Sorata.
Puis nous sommes arrivés á Sorata, un petit village située a 2700 mètres d'altitude dans la province Larecaja au cœur d'une vallée verdoyante incroyablement belle et au pied de l’impressionnant Illampu (6362m). Sorata est le point de départ de nombreux trek vers el sendero de oro, que nous avons ensuite emprunté. Nous nous sommes arrêtés avant d'arriver au village puis nous avons monté une colline au sommet de laquelle nous avons pu apprécier une vue incroyable sur la vallée et le village.
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| Sorata au cœur de la vallé |
A Sorata nous avons fait quelques courses de fruits et légumes pour les repas, quelques feuilles de coca pour l"altitude et la fatigue et j'ai profité d'une bonne glace a la vanille dans le petit parc central du village.
Nous avons à nouveau décider de dormir a la belle étoile, le lendemain l'herbe qu'il y avait au sol était recouverte de givre, autant vous dire que la nuit a était agréable!
Durant la journée, après avoir roulé dans un brouillard incroyablement épais la matinée et sous le soleil en début d'après-midi, nous avons escaladé des rochers pour remonter un ruisseau et sommes arrivés a une superbe cascade!! La douche du jour s'impose!
Puis nous avons cherché un endroit où dormir dans les montagnes, nous nous sommes arrête a un endroit où des gens habitait. Leur petite maison en bois situé au bord du ravin était fermée par un cadenas, nous avons donc déduit que personne ne reviendrait dans le nuit car il était déjà tard. En Bolivie comme au Pérou, beaucoup de maison dans les provinces de la cordillère des Andes ont été abandonné par les paysans allant vers la capitale ou dans les grandes villes dans l'espoir de trouver du travail et faire vivre leur famille. Nous nous sommes donc installés et avons fait chauffer le café en même temps que nous cherchions nos polaires les plus chaudes et nos pulls en laine d'alpaga. Cette fois, nous avons dormi dans les montagne mais sous tente, enfin une nuit sans me réveiller 10 fois à cause de la douleur causée par la congélation de mes doigts de pied. L'endroit que nous avions choisi surplombait la vallée, au réveil la vue était magnifique !
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La vue au réveil
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4eme et 5eme journées, vers Mapiri, début des yungas, el sendero de oro (le chemin de l'or)
Le 4eme jour, le vendredi, nous avons commencé a descendre pour enfin arriver dans la région des yungas et sur "el sendero de oro" (le chemin de l'or). L'idée de base était d'arriver a Guanay le 3eme jour malheureusement nous avons mal jugé la carte et surtout les difficultés des routes qui ne permettaient pas de rouler très vite, de plus nous ne pouvions pas rouler le samedi, jour du Shabbat, Ben étant religieux. Il s'est donc avéré qu'il était impossible d'arriver le dimanche a Rurrenabaque, ce qui posait un léger soucis étant donné que je devait prendre un avion pour retourner sur La Paz, puis de La Paz aller a Iguaçu et 10 jours plus tard rentrer en France.
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| Sur la "route" |
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| heu... Quelle route? |
Nous sommes donc allés a Mapiri le village le plus proche. Nous y sommes arrivés en milieu d'après midi, je me suis renseignée et il était possible de prendre un taxi pour aller a Guanay et le lendemain prendre un bus pour Rurrenabaque. Après une journée de réflexion j'avais décidé de ne pas prendre l'avion de Rurrenabaque, de rester avec mes nouveaux amis avec qui je partageais des moments géniaux dans un cadre paradisiaque et aventureux et de repousser mon retour en France d'un mois (sachez qu'a aucun moment je n'ai regretté cette décision).
Après s'être ravitaillés en fruits, légumes et riz a Mapiri, nous sommes partis à la recherche d'un endroit agréable pour poser le campement pendant deux jours. Nous avons traversé un pont fait de bois et de cordes avec la voiture (Hé oui, ils sont fous!!), puis nous avons trouvé un lieu agréable a côté d'une rivière. Je me suis aperçu que le sol brillait, cela est dû à la poussière d'or que l'on retrouve la-bas le long des rivières.
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| Locos !! |
El sendero de Oro, est un long chemin descendant de la montagne jusqu'à la selva, il était utilisé par les incas pour la recherche et le transport de l'or et des denrées. Les mines d'or artisanales s'égrainent le long du chemin. Il n'est donc pas inhabituel de trouver de la poussière d'or le long de ce chemin, par contre il est bien plus rare de trouver une pépite. Nombreux sont les Boliviens qui vivent toute leur vie dans l'espoir de trouver une pépite ou un filon suffisamment grand pour les rendre riche, eux et toute leur famille.
Les chercheurs d'or font des puits et creusent des galeries sources de fréquents accidents dramatiques causés par des éboulements et des inondations. La Bolivie est riche en ressources minièrs: or, argent, étain... spoliées au cours de l'histoire à partir de la conquête espagnole, dans des conditions dramatiques où sévissait l'esclavage, y compris celui des enfants et causant des milliers de morts. La mine la plus tristement célèbre est celle de Potosi (Cerro Rico).
6eme journée, après Guanay, sur le bord d'une rivière, peut-être le rio Beni ou un de ses bras.
Deux jours plus tard, le dimanche, nous sommes arrivé à Guanay, la ville des chercheurs d'or, c'est ici avec Mapiri, que les chercheurs d'or, venus des petits villages le long del sendero de oro, vendent les précieuses pépites récoltées au fruit de tant d'efforts.
Nous avons posé les tentes au bord d'une rivière, qui je pense est le rio Beni.
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| En la cocina (dans la cuisine) |
7eme journée, sur la route a proximité de Rurrenabaque.
Le lendemain nous avons traversé le rio Beni sur une barque en bois, la vue était magnifique, en arrivant de l'autre côté nous avons acheté des Papayes énormes et délicieusement sucrées.
Puis nous avons roulé au cœur de la jungle traversant des villages rarement fréquentés pas les étrangers au vu des regards effarés qui se posaient sur nous.
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| Une maison dans la jungle |
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| Bravo Alon ! |
Nous voulions arriver le soir a Rurrenabaque, puis à 21h après 13h de route, épuisés et affamés, nous avons décidé de nous arrêter entre la route en terre et le bord d'une rivière. Dans la nuit j'ai vu dans entre la végétation des petits yeux brillant nous scruter, je n'ai jamais su ce que c'était et je ne m'en porte pas plus mal.
Le lendemain nous sommes enfin arrivé à Rurrenabaque, heureux de pouvoir prendre une douche tiède et dévoré de partout par les moustiques.
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